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http://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/13385
Full metadata record
DC Field | Value | Language |
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dc.contributor.author | chaddadi, meriem | - |
dc.date.accessioned | 2019-10-22T10:11:30Z | - |
dc.date.available | 2019-10-22T10:11:30Z | - |
dc.date.issued | 2019-06-20 | - |
dc.identifier.uri | http://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/13385 | - |
dc.description.abstract | La genèse de cette recherche repose sur une évaluation écologique et récréative des espaces suburbains, le plus souvent mal connus et mal pris en compte dans les inventaires de la biodiversité. Les jardins peuvent être pris comme stations urbaines pour mesurer la qualité de l’environnement. Un des résultats majeur est la réalisation du premier inventaire de l’entomofaune du jardin public avec approche structurelle, biodémographique et écologique. A cet effort, nous avons aussi associé l’étude de la valeur récréative de cet espace. Nous avons mis en évidence que cette station présente une richesse taxonomique au appréciable pas moins de 75 taxons d’arthropodes sont inféodés au jardin public de la ville. Ils appartiennent à 20 familles, 14 ordres et 2 classes (insectes et isopodes).Parmi les taxons recensés, trois d’entre eux sont considérées en voie d’extinction. Ils sont rangés comme protégés par la réglementation algérienne. Il s’agit : d’Apis melifica, Vespa germanica et Coccenilla septempunctata. D’un point de vue effectif absolu, nous avons noté que les individus les plus capturé appartiennent à des diptèra (44 individus). L’approche par indice écologique montre que nous sommes en présence de 2 espèces constantes (Calliphora vicina et Pollenia rudis), 4 accessoires et 69 accidentelles. Bien entendu, les espèces accidentelles sont dominantes. La richesse totale en arthropodes dans le jardin étudiés est importante (75 espèces). D’un point vue indice de Shannon, notre station d’étude semble encore loin d’un équilibre, la valeur de H=1 indique bien un certain déséquilibre au sein de la biocénose des arthropodes dénombrés. Ce premier inventaire, il nous permet de s’orienter vers l’hypothèse la plus probable et d’avancer que la qualité de l’environnement de la ville de Souk-Ahras n’est pas satisfaisante. Ceci dans la mesure où tous les indicateurs écologiques tendent vers un déséquilibre, au sein d’une station, dont la composition en mosaïque favoriserait la diversité biologique de ses peuplements. Dans la mesure où l’on est en présence de valeurs d’usage et des services eco-systémiques de ces biotopes urbains. Le deuxième résultat est l’estimation établie sur la base d’une enquête afin de cerner la valeur récréative du jardin et également comme un lieu privilégié de la sensibilisation et d’éducation autour de la nécessité de surveiller et d’améliorer la qualité de l’environnement. C’est pourquoi, nous avons orienté notre recherche en lui associant une approche socio-culturelle et socioéconomique en intégrant l’indicateur « la dépense consentie » pour accéder au site. Cette première mesure de la valeur récréative collective est de 1229693,47 DA/ha/an (prix unitaire fictif 43,17 Da/habitant/an). L’analyse conjointe a permet alors de mesurer, parmi d’autres attributs du site, l’importance du fait qu’il s’agisse d’un cadre récréatif d’intérêt. Les jardins étudiés constituent des écosystèmes extrêmement diversifiés. Leur richesse spécifique, les mécanismes structuraux de l’écosystème urbain constituant ainsi une biocénose cohérente et structurée très sensible aux atteinte de l’environnement comme c’est le cas pour notre jardin à Souk-Ahrras .contours de cette biodiversité urbaine et de mesurer surtout les tendances évolutive chez certaines espèces rares et indicatrices des équilibres écologiques comme celle décrites précédemment (Apis melifica, Vespa germanica et Coccenilla septempunctata) et qui sont dans la liste rouge nationale. Il serait également intéressant d’approfondir des études traitant des aspects écologiques et biologiques, dans le but d’établir et de mettre à jour le statut des espèces de ces groupes, et de définir les relations bioécologiques qui lient les espèces animales à leurs environnements et habitats suburbains et urbains. Ceci afin d’aboutir vers la mise en place d’une toile en réseau et contribuer à une meilleurs gestion des espaces verts, jardin publics, jardins botaniques. Comme perspectives: - Organisation des journées de volontariat ,de sensibilisation et d'information principalement à destination des jeunes générations au sein des écoles ,lycées et des quartier avec des programmes bien ciblés afin de valoriser la richesse naturelle de la région. - Création de nouveaux espaces verts et d’autre jardin. - Accompagnement des programmes d'aménagement des espaces verts par des moyens financiers conséquents. - Mise en place d'un programme de formation et éducation dans le domaine du paysage et environnement pour les agents responsables d’entretien - Encourager les travaux de recherche réalisés dans ce domaine et compléter l’étude entomofaunistique par l’utilisation d’autres techniques d’échantillonnage. Conclusion générale | en_US |
dc.language.iso | fr | en_US |
dc.title | Valeur écologique et récréative d’un jardin public dans la ville de Souk-Ahras | en_US |
dc.title.alternative | Sciences Agronomiques | en_US |
dc.type | Master | en_US |
Appears in Collections: | Faculté des Sciences Exactes et des Science de la Nature et de la vie (FSESNV) |
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