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http://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/15096
Full metadata record
DC Field | Value | Language |
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dc.contributor.author | abdellaoui, amina | - |
dc.date.accessioned | 2020-02-09T08:35:58Z | - |
dc.date.available | 2020-02-09T08:35:58Z | - |
dc.date.issued | 2019-06-20 | - |
dc.identifier.uri | http://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/15096 | - |
dc.description.abstract | La France, seconde empire mondiale après La Grande Bretagne, a marqué son hégémonie sur plusieurs pays du monde sous forme de colonisation en particulier le nord de l’Afrique et surtout les trois pays du Maghreb : l’Algérie, la Tunisie et le Maroc, où la langue française a été imposée à leurs peuples. En fait, cette langue a été considérée durant l’époque passée comme la langue de l’ennemies, mais devenue par la suite une arme très efficace pour combattre les français. De ce fait, de nombreuses plumes sont apparues pour tracer et dessiner le vrai visage des français. Ces nouvelles plumes donnent naissance à une nouvelle littérature, c’est la littérature francophone et en particulier maghrébine d’expression française1, cette dernière apparait à travers l’encre de maints écrivains défendant la liberté de leur pays. Cette littérature constitue un nouveau champ d’études et de recherches notamment au sein des universités quelles soient européennes ou autres. Parler de littérature maghrébine de langue française nécessite bien de connaitre l’histoire et le développement de cet horizon littéraire, qui a pu faire entendre sa voix au monde entier surtout aux français eux-mêmes. Décrire cette réalité sous l’occupation française n’a pas été facile à réaliser mais la disponibilité des éléments essentiels a amorcé le chemin de l’écriture. Pour écrire, il a fallu bien des forces littéraires permettant de convaincre et de persuader le lecteur prenant entre ses mains un livre plein de vérités peintes de différentes couleurs, mais pour l’écrivains une plume, un encre noir et des feuilles blanches peuvent lui créer son monde artistique dans un style poétique.Les écrivains maghrébins de la langue française sont nombreux, certains sont connus mondialement tels que : Kateb Yacine2, Mohammed Dib3, Malek Haddad4 … en parlant de l’Algérie. Pour le cas de la Tunisie nous citons Albert Memmi. Quant au Maroc la liste est aussi large mais les plus grands écrivains sont Driss Chraïbi, Mohammed Khaïr Eddine et Tahar Ben Jelloun. Ce dernier, écrivain et poète de langue française, est considéré comme l’une des plus belle plume marocaine, né à Fès le premier décembre 1944. Son parcours scolaire commence par une école primaire arabo-francophone, puis à l’âge de 18 ans il passe au lycée français de Tanger. Arrivant à l’université, exactement de Mohammed V de Rabat, Ben Jelloun choisit d’étudier la philosophie. Ce lieu et cette période témoignent l’émergence de ses premiers écrits littéraires. Tahar Ben Jelloun, enseignant de philosophie au Maroc puis en France, écrivit pour le journal du Monde depuis 1972. Il a poursuivi ses études supérieures de doctorat de psychiatrie sociale qu’il a obtenu en 1975. D’un autre côté, son expérience dans le domaine de la psychothérapeutique a pris place parmi les lignes de ses oeuvres. La plume de cet écrivain est assez féconde, elle ne cesse d’écrire et de produire pour un large public, ses écrits volent sous les cieux des cinq continents surtout à travers le phénomène de la traduction dans différentes langues, cela fait de lui l’écrivain francophone le plus traduit et le plus lu dans le monde.Grace à ce phénomène d’édition, l’écrivain a reçu plusieurs prix littéraires qui débutent par le prix Goncourt pour le roman de La nuit sacrée en 1987, un best-seller pour Le racisme expliqué à ma fille, le prix IMPAC en 2004. A travers ses écrits, Ben Jelloun devient « Le porte parole de la réalité maghrébine »5 qu’il dit et décrit dans un style poétique plein de symboles issus de la tradition orale du Maghreb ou gréco-latine, à l’image de contes, légendes ou mythes. Ces derniers font des oeuvres de cet écrivain un riche lieu de savoir et de culture. Comme la société marocaine est présente dans le roman de cet auteur, il est évident que l’esprit marocain orne ses écrits à travers les différents mythes apparaissant parfois explicitement et d’autres fois implicitement. Ceux-ci étant considérés comme l’explication de la pensée primitive des sociétés et ils prennent aujourd’hui une place primordiale au sein des recherches universitaires. En effet, le mythe est une histoire basée essentiellement sur des traditions et des croyances humaines, « il désigne tout récit fondé sur des croyances fabuleuses, et qui éclaire un trait fondamental de conduites humaines 6 ». Cela veut dire que le mythe a été considéré comme l’illustration d’un certains aspects du monde que l’homme n’a pas pu expliquer. L’écriture de Ben Jelloun s’inspire essentiellement de la littérature arabe et berbère orale et d’un autre côté elle se sert, de la tradition grecque à partir du recours aux mythes dans le but de donner voix aux histoires ayant lieu dans ce roman.Après une lecture minutieuse de ce roman nous sommes fixés comme sujet de recherche la réécriture mythique dans La nuit de l’erreur de Tahar Ben Jelloun. En faite, la réécriture est la « reprise d’une oeuvre antérieure, quelle qu’elle soit, par un texte qui l’imite, la transforme, s’y réfère, explicitement ou implicitement 7». Donc, les écrivains s’appuient sur des textes antérieurs, proposent une variation nouvelle, et en réécrivant, ils donnent naissance à des autres textes plus contemporain. Ce qui a en partie motivé notre choix c’est que nous avons trouvé qu’une seule étude scientifique de Master faite sur ce roman, et qui s’intitule « Les traces du fantastiques dans La nuit de L’erreur de Tahar Ben Jelloun », soutenue en 2015. Par ailleurs, la richesse mythique de notre corpus La nuit de l’erreur reste la grande cause qui nous a motivées à choisir ce roman. La nuit de l’erreur, roman apparu en 1997 aux éditions Seuil raconte l’histoire de Zina personnage principal du roman connu par sa beauté irrésistible devant les hommes, victimes de cette belle qui, tout au long de l’histoire, ne cesse de séduire les hommes pour ensuite les détruire en les menant à leur perte. Zina, protagoniste et parfois narratrice de l’histoire est connue par son pouvoir magique faisant peur à certains et plaisir à d’autres. Cela fait d’elle le premier personnage mythique qui pousse le lecteur à se référer au mythe d’Aphrodite. Ainsi, nous trouvons les traces de quelques mythes présentés soit explicitement ou implicitement dans certaines pages. Pour satisfaire notre curiosité littéraire et scientifique nous essayerons de dévoiler tous les mythes qui prennent place dans notre corpus. Et de tisser les liens qui existent entre chaque mythème et l’histoire du roman. A travers une lecture approfondie de cette oeuvre, notre problématique cherche donc à identifier la trame mythique qui structure La nuit de l’erreur de Tahar Ben Jelloun. | en_US |
dc.language.iso | fr | en_US |
dc.title | LA REECRITURE MYTIQUE Dans La Nuit de l’Erreur de Tahar BEN JELLOUN | en_US |
dc.title.alternative | Langue, littérature et civilisation | en_US |
dc.type | Master | en_US |
Appears in Collections: | Faculté des Lettres et des Langues FLL |
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