Please use this identifier to cite or link to this item: http://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/25182
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dc.contributor.authorHOUAMEL, SABRIA-
dc.date.accessioned2023-05-03T10:04:28Z-
dc.date.available2023-05-03T10:04:28Z-
dc.date.issued2018-
dc.identifier.urihttp://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/25182-
dc.description.abstractLes steppes algériennes, situées entre les isohyètes 100 à 400 mm, couvrent plus de 20 millions d’hectares. Ces steppes sont soumises à une exploitation humaine de plus en plus intense, orientée vers l’élevage ovin extensif associé à une céréaliculture vivrière aléatoire. La croissance démographique constante, l’augmentation des besoins, la recherche de plus de bienêtre et la précarité climatique (sécheresses récurrentes), ont contribué à accroître la fragilité de ces écosystèmes. La gestion irrationnelle des parcours, l’introduction de moyens et de techniques de développement inadaptés au milieu, le manque de concertations entre les différents acteurs du développement sont autant de facteurs ayant contribué à la rupture des équilibres écologiques, et socioéconomiques. L’Armoise blanche (Artemisia herba alba Asso), espèce steppique de la famille des Asteracées se rencontre de la péninsule ibérique et le Maghreb jusqu’en Afghanistan. En Algérie, l’aire potentielle des steppes à armoise blanche est estimée à trois millions d’hectares qui se répartissant à travers les étages arides supérieur et moyen à hiver frais et froid avec des précipitations variant de 100 à 300 mm. Les travaux d’inventaire phytoécologiques des formations à armoise blanche ont été réalisés dans toute l’Algérie steppique (Celles, 1975 ; Djebaïli, 1978). De façon générale, ces steppes sont considérées comme dérivant des steppes d’alfa par dégradation. Le travail est une contribution à la connaissance de la dynamique des steppes d’armoise blanche (Artemisia herba-alba Asso.) de l’Est Algérien englobant les wilayat de M’sila, Batna, Biskra et Tebessa. Une étude diachronique est réalisée par les données relevées 2016 et 2017 complétées par celles de l’échantillonnage de la végétation des steppes d’armoise dans les mêmes sites en 1968 (Celles, 1975). Les résultats montrent globalement une dégradation de la végétation qui s’est accompagnée de changements dans la composition des communautés avec l’apparition ou l’extension d’espèces indicatrices de changements d’usage (surpâturage) et actions anthropiques. La richesse spécifique montre une régression du nombre de taxons entre 1968 (avec 245 espèces) et 2016- 2017 (avec seulement 90 espèces) représenté majoritairement d’une baisse d’éphémères. Reste que l’on remarque une augmentation du couvert végétal, légère, des pérennes ainsi que de l’armoise blanche en se référant à la pluviosité assez bonne des années d’échantillonnage 2016- 2017 et également à une adaptation de l’armoise à l’aridification du milieu.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectSteppe, Artemisia herba-alba, dynamique, diversité, Est Algérienen_US
dc.titleLes steppes d’armoise blanche (Artemisia herba-alba Asso) dans l’Est Algérien : répartition actuelle, biodiversité, dynamique et conditions de durabilitéen_US
dc.typeThesisen_US
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