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dc.contributor.authorDJEZZAR_Sana-
dc.date.accessioned2024-06-25T09:26:25Z-
dc.date.available2024-06-25T09:26:25Z-
dc.date.issued2024-06-
dc.identifier.urihttp://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/28854-
dc.descriptionOption : Ville et architecture au Saharaen_US
dc.description.abstractLa présente recherche porte sur l'étude socio-spatiale des villages situés sur le versant sud du massif Aurèssien représentant un modèle significatif d'un mode de vie très particulier, qui dépend non seulement de l'impact de son environnement physique, mais aussi de sa propre culture. Elle s'interroge donc sur la relation entre l'espace et la société qui l'a façonné en vue de comprendre, non seulement, le mode de structuration spatiale de ces villages en question, mais également de connaître le mode de vie et des pratiques sociales de leur communauté. Elle vise ainsi à déceler un génotype commun au-delà de la différence physique. À cet égard, notre intérêt dans cette présente recherche est de mener une étude comparative basée sur un corpus vernaculaire pris au niveau des trois grandes vallées les plus importantes et les plus urbanisées de la région du versant sud du massif Aurèssien. En l'occurrence ; le village de "Menâa", qui se trouve au niveau de la vallée d’Oued Abdi, comme référence de comparaison avec d'autres villages de cette région, à savoir ; le village de "M'Chouneche" dans la vallée inférieure d’Oued El Abiod où le paysage devient plus Saharien, et le village de "Beni Ferah" au niveau de la vallée d’Oued El Kantara sur la rive gauche. Il s’agit donc des cas d’études qui diffèrent les uns des autres dans leurs cadres physiques et formels et qui proviennent de contextes climatiques, historiques, culturels tout aussi différents, dont nous voulons analyser les vieux noyaux traditionnels, en utilisant l’analyse typo-morphologique et celle syntaxique. Cela se fait en identifiant le mode de structuration spatiale de ces villages, en définissant la manière d’organiser leurs espaces et leurs interrelations imposées par des règles de fonctionnement bien déterminées, ainsi que les éléments syntaxiques comparatifs (c-à-dire les règles de base intrinsèques) qui seraient la cause des similitudes et des dissimilitudes qui les distinguent, afin de rechercher s’il existe certaines récurrences de propriétés syntaxiques spatiales au niveau de leurs modes de structuration spatiale. Les résultats obtenus confirment qu'il existe des génotypes communs, spatialement déduits par certains éléments de récurrence significative, qui révèlent un langage social qui sous-tend l'organisation spatiale à travers des patterns répétitifs. Les génotypes obtenus conservent, de manière stable et constante, les même principales caractéristiques retrouvées dans tous les cas d’étude, en termes de mode de structuration spatiale, qui, par conséquent, suggèrent la présence d'un pattern culturel. Ces génotypes, qui reflètent non seulement l’agencement spatiale des cas étudiés mais aussi la nature des patterns socioculturels, ont été déterminés selon le mode structural, le degré de « ringiness », ainsi que le facteur de différence de base avec la prise en compte de l'inclusion ou de l'exclusion de l'extérieur. Toutes ces informations nous ont aidées à comprendre ces récurrences et à identifier, par conséquent, les mécanismes qui régissent la production de ces types. Ainsi, les résultats de ce présent travail ont révélé une récurrence de l'espace d'activités et de festivités saisonnières (la place "Annère"), en position la plus intégratrice, caractérisée, en termes de mouvements, par une perméabilité spatiale et une flexibilité assez importante, avec un maximum de contrôle grâce à sa nature comme étant un espace public. Cet espace situé le long des rues les plus importantes destinées à la circulation des habitants/visiteurs, étant les pivots des circulations, ce qui contribue à augmenter le contrôle de l'accès aux autres espaces, en offrant plus d'un choix de circulation en circuit fermé, ce qui donne une plus grande liberté de mouvement et de circulation des usagers grâce à la « distributivité » de cet espace. En deuxième position, les espaces de groupement masculins "Djemaa" (situés le long du chemin traversant l'espace religieux, qui contient un assez grand nombre d'espaces convexes intégrés), puis, les espaces de vie familiale "Thedderth", et de vie sociale (de groupements féminin "T'ssemerth" et "Thessekifth"), étant donné que ce type d'espaces privés les plus intimes favorise un mouvement de transition, à condition qu'il soit contraint, étant les plus ségrégués. Ainsi, le mécanisme générateur ou plutôt la stratégie de regroupement des espaces des différents cas d’étude repose non seulement sur l'espace spatial destiné à l'habitation (les espaces de vie familiale "Thedderth"), mais aussi sur d'autres espaces socioculturels répondant aux besoins de la "vie en communauté" (les espaces urbains extérieurs de la vie sociale ; "Djemaa", "T'ssemerth" et "Thessekifth"). C’est-à-dire que cette stratégie spatiale est le résultat des critères socio-culturels de vie en communautés locales ainsi que des comportements sociaux propre à cette communauté rurale berbère Chaouia Aurèssienne.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherUniversité Mohamed Khider-Biskraen_US
dc.subjectStructuration spatiale, Socialité de l’espace, Génotype/Phénotype,en_US
dc.subjectSyntaxe spatiale, Villages Aurèssiens, Société ruraleen_US
dc.titleVers une perspective dialectique d’une étude génotypique des villages Aurèssiensen_US
dc.typeThesisen_US
Appears in Collections:Département d'Architecture

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