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Title: Contribution à l’étude de la valorisation des cultivars à faible valeur marchande « D’goule » dans la région des Ziban (Cas Sidi-Okba et Lioua)
Other Titles: Sciences Agronomiques
Authors: ahamnia, amina
Issue Date: 20-Jun-2019
Abstract: Sous l’effet du changement du mode de vie, de consommation et le climat dans les dernières années la biodiversité phoenicicole est entrée dans une phase de détérioration aggravée qui aboutit à la disparition des plusieurs variétés des dattes commune c’est pour quoi l’objectif de notre étude était de recenser et de caractériser les cultivars du palmier dattier à faible valeurs marchande dite d’goule au niveau de deux zones Sidi-Okba qui présente Zeb el Chergui et Lioua qui présente Zeb el Gharbi. L’analyse des résultats de l’enquête réalisée auprès des agriculteurs des zones d’étude, 25 cultivars ont été inventoriés au niveau des deux zones donc 9 cultivars communes entre les deux sites, 16 cultivars à la région de Sidi-Okba, et 14 cultivars de la zone de Lioua. Par ailleurs, on note l’existence des cultivars dans une seule zone : 7 cultivars spécifiques à Sidi xwOkba, et 9 cultivars à Lioua. Les cultivars inventoriés ont été classé leurs caractéristiques à savoir, la couleur, la consistance, date de maturation. 9 couleurs ont été distingués à savoir ; noir, brune, beige, miel, marron, rouge, ambré, brune foncé et brune léger, Selon la consistance de la datte, on distingue 3 types; 39% des d’goules sont classée sous la classe des variétés molles et demi molles, les variétés sèches représentent 22%. La date de maturation des d’goules recensées s’étale généralement de mois d’Août jusqu’au mois d’Octobre avec un pourcentage plus élevé en mois d’octobre (14 variétés), dont 44% sont des cultivars précoce et 56% sont demi précoce. La commercialisation des dattes a un grand effet sur l’érosion des cultivars, 26% des dattes sont destinés à l’autoconsommation et l’alimentation de bétails le reste va être commercialisé au marché local 26%. Cette commercialisation se fait soit par kilogramme dans les marchés locaux (très rare), soit par vente sur pied (un prix calculé sur la base d’une estimation du rendement moyen de palmeraie), 4% est vendu à l’usine de biscuit à Sidi-Okba (variété Degla-Beidha). Généralement, le marché favorise la commercialisation des dattes à haute valeurs marchande (Deglet Nour), mais s’a n’empêche pas la présence de quelques variétés demandé : Ghars, Mech-Degla, Degla-Beidha, Itima, Arechti et Tantbouchet.Mis à part la variété Ghars qui se transforme en pate aucune variétés n’est valorisé ou transformé, et même si sa existe elle reste toujours par des méthodes traditionnelles. La population locale de la région d’étude déclarent quelques transformation ; 68% transformés en Rob; 13% en farine; 6% en miel, confiture et pate des dattes. Les phoeniciculteurs de la région d’étude confirment que la plupart de la qualité des cultivars, est de bonne qualité avec un taux de 63% à Sidi-Okba et 54% à Lioua, les variétés qui classent comme de très bonne qualité sont 29% à Sidi-Okba et 42% à Lioua , et le faible taux dans la mauvaise qualité avec 8% à Sidi-Okba et 4% à Lioua. Les dattes sont consommées directement fraiches après la récolte ou conservé, la conservation des dattes sont soit écrasés et pilées (B’tana, seaux en plastique,..) pour les variétés molle et demi molles, soit séchées sur régimes ou dans des sacs en plastique pour les variétés sèches. La majorité des poeniciculteurs ont un âge entre 40 et 60 ans et ont obtenus leurs palmeraies par héritage (65%, 66%) ou achat (35%, 36%) respectivement pour les deux zones Sidi-Okba et Lioua. L’enquête réalisée auprès des agriculteurs des 48 palmeraies à Sidi-Okba et 25 à Lioua, a abouti à l’identification de 25 cultivars réparties: Mech Degla représente 43,5% suivi par les dattes commune 31% par contre Ghars a un taux plus faible 25,5% et pour la zone de Lioua la variété Ghars est la plus abondantes avec un taux 42,73% suivi par la variété Mech Degla 33,07% et un taux plus faible des dattes communes 24,2%. L’âge des palmeraies joue un rôle important dans la production alors on résulte que l’âge des palmeraies se subdivise en trois groupes, 37,5% des palmeraies dans la région de Sidi-Okba et 62,5% de Lioua ont un âge entre 30 et 60 ans, alors que 33,3% des palmeraies enquêtées au niveau de la région de Sidi-Okba et de 16,7% de la région de Lioua ont un âge inférieurs à 30 ans, par contre 29,2% des palmeraies de la région de Sidi-Okba et 20,8% de la région de Lioua sont âgés de plus de 60 ans. Cela montre que les palmeraies de Lioua sont plus anciennes que celles à Sidi-Okba. L’alimentation des palmeraies par l’eau d’irrigation se fait par deux sources d’eaux : 3% utilises les eaux superficielles dont les eaux de barrage (barrage Foum el-Kherza de Seriana) au niveau de Sidi-Okba, et 90% utilisent le deuxième type ; les eaux souterraines (les forages). Les palmeraies à Lioua sont irriguées à 100% par les eaux sous terraines.Au cours de notre enquête on remarque aussi qu’il y a plusieurs problèmes contribuent à l’érosion des plusieurs cultivars tel que : le manque de la main d’oeuvre à cause de l’exode aux autres domaines, aussi l’insuffisance des marchés pour commercialiser les cultivars, la faible valeur marchande de ces cultivars, Manque des moyens pour faciliter la transformation des variétés, La plupart des palmeraies accueillie par héritage qui aboutit à ses vieillissements.
URI: http://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/13377
Appears in Collections:Faculté des Sciences Exactes et des Sciences de la Nature et de la Vie (FSESNV)

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