Please use this identifier to cite or link to this item: http://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/15076
Title: VERS UNE ANALYSE INTERACTIONNELLE DES CONVERSATIONS FAMILIERES DANS UN CONTEXTE ALGERIEN Cas de visites entre amies
Other Titles: les sciences du langage
Authors: ben brahim, hassina
Issue Date: 20-Jun-2019
Abstract: A l‟issue de ce parcours, notre étude nous a conduits à faire un tas de déductions portées sur la conversation familière en tant qu‟un type particulier de l‟interaction. L‟objet de notre recherche est bel et bien de mettre l‟accent sur les contraintes qui pèsent sur la conversation familière et l‟engagement des participants pour mener à bien l‟interaction dans les différentes situations. Notre recherche se veut également pour une réflexion sur le pouvoir que les interactions ont de structurer nos relations. L‟observation des comportements langagiers, montre que la visite quelle que soit son type dérange généralement, du fait que l‟autre pénètre dans un territoire qui ne l‟appartient pas, ce qui entraine le recours à un certain nombre de stratégies visant à minimiser les contraintes éventuelles de la visite, et de la part du visiteur, et de la part de l‟hôte . Au cours de nos analyses, nous avons remarqué ce caractère flou du thème des conversations ce qui nous a conduit à qualifier « Des échanges à bâtons rompus », les interactions familières ayant lieu lors des visites amicales, ou on saute du coq à l‟âne, sans cohérence aucune et que l‟objectif de la conversation est juste le plaisir d‟échanger. Un autre point, qu‟on peut juger de crucial, c‟est comment les participants veillent à instaurer un respect mutuel et échanger sans porter atteinte à la face d‟autrui, au point de s‟assurer que leur préoccupation centrale est d‟évoluer leurs liens amicaux, et ce n‟est qu‟après avoir crié une atmosphère favorable qu‟on entame la conversation en toute sérénité et ça se voit à travers leurs comportements rituels de politesse. Les stratégies déployées démontre par conséquent ce désir mutuel de préservation de faces et d‟instaurer de bonnes intentions interactionnelles. Passant au cas par cas, dans le cadre de la visite improvisée, l‟hôte, assiste à une transgression de l‟éthique du « savoir-vivre » de la part de son visiteur, par conséquent, il se trouve dans l‟obligation de rétablir la face de son visiteur à travers son attitude adoptant la politesse. Cet aspect frappant dans la conversation familière qui laisse transparaitre une certaine familiarité. Alors que dans le cadre d‟une visite prévue (invitation), les suppositions du dérangement sont réduites, mais ça reste toujours la menace que risque le visiteur de ne pas être en conformité avec les habitudes du lieu et la phobie de transgresser les règles de l‟éthique le colle tout au long de la visite. Nous nous sommes enfin parvenue à affirmer qu‟au cours du déroulement de l‟interaction, s‟instaure un certain type de relation (de distance ou de familiarité - de conflit ou de connivence - d‟intimité ou de superficialité...etc.) et c‟est inévitablement convenable d‟affirmer que le fait de s‟efforcer d‟atténuer la confrontation et les blessures qui planent sur toute rencontre sociale consolide les relations entre les interactants et agit sur leur comportement langagier. Appréhender la relation sociale n‟implique pas de recourir à une sociologie des positions mais doit nous conduire à préciser comment la gestion du discours dessine des rapports de place entre les sujets et comment ceux-ci « définissent » le cadre social dans lequel ils communiquent. Nous partons de l‟idée selon laquelle les sujets disposent d‟une typologie implicite leur permettant de reconnaître d‟entrée le cadre social et institutionnel dans lequel se déroule telle « rencontre » qui les réunit. C‟est en associant cette rencontre à un ou plusieurs types d‟interaction déjà expérimenté(s) qu‟ils peuvent lui donner un sens et donner ainsi du sens à leurs activités et aux énoncés échangés. Cette attitude paraît nécessaire afin de ne pas limiter le cadre de l‟interaction à la seule relation de coprésence de deux ou plusieurs sujets, réduisant la relation sociale à la description positive de son apparence (un moi-toi-ici-maintenant) ou de son autonomie. Pour conclure, nous nous attachons à dire que la conversation familière permet d‟obtenir une confirmation de soi-même et de l‟autre, et chaque fois que les stratégies d‟interprétation interviennent, elles ont pour effet de modifier rétrospectivement la définition de la face de chacun des participants ,commettre alors une erreur va conduire l‟allocutaire à penser comme le soutient GOFFMAN « je croyais que nous étions sur la même longueur d’onde, mais ce n’est pas manifestement le cas »,cet c‟est exactement ce qui nous arrive très souvent quand on se méprend ou on se comprend de travers. Il nous reste à signaler que les éléments décrits dans notre étude ne sont pas on ne peut en aucun cas prétendre exposer une étude représentative, nous avons juste sélectionné à titre indicatifs quelques aspects à l‟origine de nos motivations personnelles en nous renvoyant aux différents travaux précédemment cités, ces interactions sont analysées en fonction de la discipline dans laquelle on s‟est inscrit, répondent à la problématique que l‟on s‟est fixée.
URI: http://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/15076
Appears in Collections:Faculté des Lettres et des Langues FLL

Files in This Item:
File Description SizeFormat 
BENBRAHIM_HASSINA.pdf1,15 MBAdobe PDFView/Open


Items in DSpace are protected by copyright, with all rights reserved, unless otherwise indicated.