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Title: Les quartiers périphériques spontanés entre les opérations d'intégration et les forces d'exclusion, Cas d'étude : quartier de "Maïtar" à Bou-Saada.
Authors: Mabrouk, ARABA
Keywords: quartier périphérique
quartier spontané
Issue Date: Jul-2012
Abstract: Les quartiers spontanés sont aujourd’hui un fait durable dont on sait qu’il ne pourra pas être résolu à court terme. Ils rassemblent une part croissante de la population urbaine des pays en développement, particulièrement dans les milieux arides et semi-arides. Ainsi, avec la croissance urbaine incontrôlée dans le monde, un grand nombre d’habitants s’y installent. Deux villes cohabitent, dépendante l’une de l’autre : la ville officielle, structurée et moderne et la ville spontanée, sous-équipée et précaire. Toutefois, un consensus s’est formé sur la nécessité d’intervenir au sein de ces quartiers par des opérations d'intégration pour mieux les insérer dans la ville et améliorer les conditions de vie des habitants. D'une autre part ces quartiers sont confrontés à des forces d'exclusion : Exclusion foncière, qui empêche les habitants d’investir dans l’amélioration de leur habitat puisqu’ils n’ont aucune garantie de rester sur place. Exclusion urbaine, c'est-à-dire l’absence d’infrastructures et d’équipements de base, qui induit des conditions de vie difficiles et qui renforce la pauvreté tout en nécessitant le recours à l’économie informelle. Exclusion sociale, qui revêt des formes très variées : chômage, analphabétisme, stigmatisation… Exclusion spatiale, qui est due aux problèmes du site et des éléments de la nature, ainsi que le développement et la structuration du cadre bâti. L’enjeu premier des opérations d'intégration consiste à agir contre ces forces d’exclusions. En Algérie, le phénomène de l’urbanisation spontanée a gagné même les villes intérieures moyennes comme Bou-Saada. Maïtar est l’un de ses quartiers spontanés de formation récente, qui a été le stade d’une opération de résorption de l’habitat précaire (R.H.P) financée par la banque mondiale dans le but d’améliorer les conditions de vie et l’intégrer à la ville. Notre étude cherche à déterminer l’efficacité de cette opération, à travers un essai d’évaluation basé sur l’attitude de la population et l’analyse de l’existant selon les aspects déterminants du degré d’intégration.
URI: http://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/23839
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