L’entomofaune associée à la culture du quinoa (Chenopodium quinoa willd, 1798) au niveau de la région de Biskra

Abstract

En Algérie, plusieurs travaux ont étudié le quinoa mais peu qui ont ciblé la diversité de l’entomofaune associée à cette culture. Cette étude est un inventaire de la biodiversité des insectes associés au quinoa dans la région d’El-Outaya (Biskra) durant deux compagnes 2017- 2018 et 2018-2019. Le recensement a révélé une richesse de 422 espèces d’insectes. Ces spécimens appartenant à 110 familles et 11 ordres. L’ordre des Hyménoptères prédomine avec 166 espèces réparties en 39 familles. Les captures des deux types de pièges ont montré que la diversité maximale d’entomofaune est observée durant le printemps et en automne. L’analyse de l’évolution spatio-temporelle des insectes indique la présence régulière des espèces des Hyménoptères, des Hémiptère dans la parcelle de quinoa durant les deux compagnes d’étude. Le calcul des indices écologiques de composition a révélé une diversité spécifique (α) élevée de 422 espèces et les résultats des abondances relatives (AR %) montrent que l’ordre des Hyménoptères est le plus abondant durant les deux compagnes. La gamme des espèces accidentelles et accessoires est majoritaire et les espèces constantes sont minoritaires. les valeurs calculées de H’ ont révélé que les ordres trouvés sont diversifiés en espèces et les résultats des indices de l’équitabilité (E) de chaque ordre ont assuré que les espèces de chaque ordre capturées sont en équilibre entre elles dans la parcelle de quinoa prospectée. L’analyse de régime alimentaire des insectes piégés montre que les parasitoïdes et les prédateurs dont plus dominants que les espèces phytophages. L’analyse qualitative des résultats indiquent que le réseau trophique bâti entre le quinoa et les insectes présente est indemne des principaux ravageurs redoutables mais les risque des ravageurs modérés comme le thrips Frankliniella occidentalis et le puceron Macrosiphum euphorbiae , sont sérieux. Le calcul de l’indice de bio-contrôle (IB) confirme l’état d’équilibre entre les insectes antagonistes dans la parcelle d’étude.