Please use this identifier to cite or link to this item: http://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/5610
Full metadata record
DC FieldValueLanguage
dc.contributor.authorMENANI M.R.-
dc.date.accessioned2015-05-27T11:19:42Z-
dc.date.available2015-05-27T11:19:42Z-
dc.date.issued2015-05-27-
dc.identifier.issn1112 -3680-
dc.identifier.urihttp://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/5610-
dc.description.abstractLe SASS couvre une superficie d’environ 1 000 000 km², il est partagé par l’Algérie, la Libye et la Tunisie. Il est situé dans une zone hyper aride avec une recharge actuelle minime mais un grand volume stocké, évalué entre 20 000 et 31 000 km3. Depuis 1970 à nos jours, l’exploitation du SASS est passée de 0,6 à plus de 2,5 milliards m3/an., d’où des risques majeurs de salinisation des eaux, de réduction de l’artésianisme, de tarissement des exutoires naturels, de baisse de la piézométrie, d’augmentation des rabattements ou d’interférences des périmètres de captage entre pays…Ce qui menace à terme la durabilité du développement socio-économique engagé dans l’ensemble de la zone. Pour parer au mieux à ces risques et surtout pour mieux s’en prémunir, un processus de coopération a été initié depuis 1998 sous l’égide de l’observatoire du Sahara septentrional (OSS) en partenariat avec les institutions en charge des ressources en eau dans les 3 pays. L’importance de cet immense réservoir pour le développement de la zone SASS et la nécessité de sa gestion durable et concertée a amené à une entente pour son étude en plusieurs phases : la caractérisation hydrogéologique du système aquifère et sa modélisation, l’identification des risques environnementaux et l’inclusion de l’aspect socio-économique dans des scénarios de développement. Les ressources en eau du SASS sont très faiblement renouvelables, environ 1 milliard de m3/an, vis-à-vis des prélèvements actuels estimés à 2,5 milliards de m3/an. La prise en compte de cette donnée a été déterminante pour pousser les scientifiques à établir la meilleure modélisation conceptuelle possible du système qui soit à même de permettre d’envisager différents scénarios d’exploitation de la ressource tout en tenant compte des perspectives de développement socio-économique de chacun des 3 pays. Les données actuelles, quoique rassurantes, ne signifient pas l’inexistence, à court ou moyen terme, d’un risque de conflit autour de ces eaux transfrontalières. En effet, le problème mérite d’être analysé à travers plusieurs indicateurs qui ont un impact sur ce risque. L’objectif de cette note est d’évaluer le risque de conflit autour des eaux du SASS à travers un indice global exprimé numériquement sur la base de la combinaison de poids et de cotes de plusieurs indicateurs qui ont, directement ou indirectement, un impact sur le risque de conflit. L’indice global de risque de conflit obtenu pour le cas du SASS semble refléter correctement la situation qui y prévaut actuellement. La comparaison de ce résultat avec ceux obtenus pour les eaux transfrontalières du bassin du Jourdain (risque élevé) et ceux du système aquifère du Guarani (risque faible), conforte l’échelle des valeurs adoptée dans cette méthode d’indexation numérique.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectEaux transfrontalières, conflits, risque, SASS.en_US
dc.titleEVALUATION DU RISQUE DE CONFLIT AUTOUR DES EAUX TRANSFRONTALIERES DU SYSTEME AQUIFERE DU SAHARA SEPTENTRIONAL (SASS)en_US
dc.typeArticleen_US
Appears in Collections:Journal N° 22

Files in This Item:
File Description SizeFormat 
6.Menani.Gire.pdf180,9 kBAdobe PDFView/Open


Items in DSpace are protected by copyright, with all rights reserved, unless otherwise indicated.