EFFET DU SUBSTRAT SUR LE POUVOIR EPURATEUR D’UN FILTRE NU ET D’UN FILTRE PLANTE DE PHRAGMITES AUSTRALIS

Abstract

La pollution de l’eau survient lorsque des matières sont déversées dans l’eau qui en dégrade la qualité, ce qui rend son utilisation dangereuse et perturbe le milieu aquatique en particulier la vie des poissons. L’activité industrielle en matière d’extraction ou élaboration de métaux génère des effluents aqueux chargés en éléments métalliques toxiques à des concentrations variables, et rejetés quelquefois sans traitement dans le milieu récepteur. Le traitement ou l’épuration des eaux usées a donc pour objectif de réduire la charge polluante qu’elles véhiculent afin de rendre au milieu aquatique une eau de qualité, respectueuse des équilibres naturels et de ses usages futurs (pêche, loisir, alimentation, utilisation agricole ou industrielle, etc.).[1] Des efforts ont été investis afin d’épurer les eaux usées rejetées par les industries et les productions agricoles. Ces stations coûtent cependant très cher à construire et à opérer, puisqu’elles nécessitent l’intervention de spécialistes et consomment beaucoup d’énergie. L'utilisation des filtres plantés pour traitement des eaux usées est en augmentation partout dans le monde, [3] Ces systèmes de phyto-épuration sont utilisés pour l’épuration d’eaux de différents provenances et avec caractéristiques différentes. Ils sont devenus de plus en plus populaire et actuellement ils font l'objet de recherches intensives. Plusieurs travaux ont prouvés leur aptitude à exploiter efficacement les eaux usées municipaux [2] et effluents industriels[4] ; [5] et [6] Les filtres plantés dépendent d'un certain nombre de facteurs et d'apports énergétiques extérieurs, ainsi que de la végétation, le substrat et de la biomasse des micro-organismes liés à ces plantes et aux sédiments. L’objectif de cette étude est d’étudier l’influence du substrat sur le pouvoir épurateur des filtres plantés de phragmites Australis et non plantés en fonction de temps de séjour. Le mémoire comporte quarts chapitres : Les deux premiers concernent une synthèse bibliographique sur les caractéristiques physicochimiques des eaux usées et leurs impacts sur la santé humaine et sur l’environnement d’une part et une description sur les procédés d’épurations les plus utilisés pour leur traitement et surtout sur la phytoépuration. Le troisième et Le quatrième chapitre ont été dédiés respectivement aux méthodes et procédure expérimentale et à la présentation et discussion des résultats obtenus. En fin nous avons terminé le manuscrit par une conclusion générale relatant les principaux résultats de cette étude.