Contribution à l’étude diversité des plantes Spontanées dans la région Ouled Djellal-Biskra (Algérie)

Abstract

Les plantes spontanées des régions arides en générale, sont le garant principal d’une activité biologique permanente et d’un écosystème bien équilibré. Les régions arides sont caractérisées par des écosystèmes fragiles et vulnérables à faible production et soumis à une dégradation importante liée essentiellement à une surexploitation anthropique, la sécheresse n’est qu’une circonstance aggravante. (Azzeddine, 2011) La désertification, stade ultime de cette dégradation, est liée à la destruction du couvert végétal, à la perte de la productivité et à la résilience de ces écosystèmes. (Azzeddine, 2011) Le Sahara, avec 07 million de km2, est le grand des déserts, mais également le plus expressif et typique par son extrême aridité c'est-à-dire celui dans lequel les conditions désertique atteignent leurs grande âpreté. (Chehma, 2006) La flore Saharienne est considéré comme très pauvre si l’on compare le petit nombre d’espèces qui habitent ce disert à l’énormité de la surface qu’il couvre (Ozenda, 1983). La flore du Sahara septentrional est relativement homogène, et les pénétrations est méditerranéennes font d’elle l’une des régions les plus riches du Sahara (Quezel, 1978). L’Algérie possède 3300 espèces vasculaire spontané, dont 168 sont endémiques. Ce matériel végétale est non seulement en partie exploité pour la production agricole mais intéresse également la recherche pour sa caractéristique spécifique, comme la tolérance à la salinité, à la sécheresse, aux hautes températures et au gel (Abdelgurfi, 2003) La région de Biskra constitue un trait d'union phare entre le nord, sud, et ouest de l’Algérie, du fait de sa situation de côte sud - est de l'Algérie, aux portes du Sahara (Anonyme, 2013) Sa position géographique sur les étages bioclimatiques arides et semi-arides, permet l’installation des plantes spontanées qui trouvent refuge dans ces conditions stressantes du milieu où le sol constitue un élément essentiel des biotopes aux écosystèmes terrestres. Ainsi, les facteurs édaphiques présentent une influence caractéristique d’adaptation et de la distribution des végétaux (Moussi, 2012) L’objectif de notre travail est la reconnaissance des espèces végétale, l’inventaire des plantes spontanée existantes au niveau des steppes d’Ouled Djellal, pour des fins de préservation des écosystèmes et de protection de patrimoine végétal.L’étude est structurée en quatre chapitres : Le premier comprend des généralités sur la région de Biskra .Le deuxième la végétation sauvage dans les régions arides et désertiques. Le chapitre trois comprend les généralités de la zone étudiée (Ouled Djellal) et est consacré à la méthodologie utilisée. Le dernier chapitre est consacré aux différents résultats obtenus et leur discussion.