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http://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/15024
Title: | PRISE EN CHARGE DE L’ERREUR DANS L’ENSEIGNEMENT / APPRENTISSAGEDU FLE : POUR UNE DEMARCHE DIDACTIQUE NEGOCIEE Cas des apprenants de 5ème année primaire Ecole 17 octobre Al- Alia-BISKRA |
Other Titles: | didactique des langues et des cultures |
Authors: | keddad, sara |
Issue Date: | 20-Jun-2019 |
Abstract: | Commettre l’ ‘’erreur’’durant l’apprentissage de l’écrit et de la production écrite constitue l’une des difficultés dûres à surmonter en didactique du FLE. Les erreurs récidives dérangent de plus en plus l’enseignant. En réalité, aucun apprenant en FLE ne peut apprendre, ni produire des discours sans commettre des erreurs comme l’affirment CUQ et GRUCA que « tout apprentissage est source potentielle d'erreur. Il n'y a pas d'apprentissage sans erreurs, parce que cela voudrait dire que celui qui apprend sait déjà».1 L’erreur est«(…) normale et nécessaire, constituant un indice et un moyen d'apprentissage. On n'apprend pas sans faire des erreurs et les erreurs servent à apprendre»2 selon Porquier. L’erreur s’affirme, ainsi, inévitable dans tout apprentissage. Dans un contexte d’apprentissage du FLE, notamment au cycle primaire, l’apprenant – débutant est souvent pénalisé par l’enseignant faute de n’avoir pu respecter la norme orthographique. Pourtant, l’apprenant croit avoir fait son travail comme il faut. Dans une telle situation d’apprentissage, l’enseignant s’inscrit dans une approche linéaire qui suppose l’application des règles et l’évaluation des écrits des apprenants en fonction des connaissances censées apprises. Ce genre de pratique nous a poussés à réfléchir sur les conditions pédagogiques de l’enseignement et de l’apprentissage des règles orthographiques programmées et destinées aux apprenants de 5AP que nous considérons une phase importante à l’apprentissage de base de la langue.Comme nous avons réfléchi sur la possibilité de pratiquer la dictée d’une manière courante et consciente afin de permettre aux apprenants – débutants à développer leur distinction entre les mots, leur sens, leurs usages…etc. Dans ce contexte de recherche, nous nous sommes posée la question suivante : Existe – t – il une démarche qui pourrait rendre conscient l’apprenant de ses erreurs et l’aider à prendre confiance en lui sans le pénaliser ? D’où une question subsidiaire s’émerge cherchant à comprendre également si l'enseignant pourrait-il traiter collectivement ces erreurs rencontrées chez les apprenants. Pour répondre à cette question, nous partons d’un postulat considérant que l’apprentissage du vocabulaire, selon une approche pédagogique linéaire et frontale, ne pourra susciter une appropriation correcte des connaissances orthographiques. Nous supposons qu’une situation d’enseignement et d’apprentissage qui permettrait aux apprenants de pointer leurs erreurs de se confronter, de dire ce qu’ils pensent serait une pratique qui peut contribuer à la réduction progressive des erreurs d’orthographe et à surmonter l’humiliation par l’apprentissage relationnel. Notre objectifest de mettre en valeur le rôle de l’enseignant médiateur et de la démarche didactique de la « dictée négociée » dans l’appropriation de la langue qui faciliterait l’apprentissage de la graphie en langue étrangère de rendrenormal de ne pas comprendre lorsqu’on apprend. Il s’agira également de faire le point sur la notion d’erreur dans l’enseignement/apprentissage des langues avant de proposer des pistes de réflexion et d’action pour un traitement de l’erreur plus efficace. Dans ce contexte de réflexion, nous avons opté pour une méthode mixte : descriptive et analytique à travers laquelle nous tentons de mettre en valeur à la fois la pratique de la dictée et son importance dans le processus de l’apprentissage et sur certaines erreurs récidives auxquelles les apprenants pourraient se rendre conscients. Le corpus choisi est issu de copies de productions écrites individuelles à l’issud’une part d’une production écrite habituellement pratiquée et d’une dictée négociée comme étant la phase de l’expérience. Sans prétendre avoir réalisé une expérience suffisante pour comprendre la situation, cause comme conséquences. Ce mémoire est divisé en deux chapitres, chacun d’eux est subdivisé en deux sections distinctes mais complémentaires : dans le premier chapitre, il s’agit d’une revue de la littérature relative à l’erreur et à la dictée en général dans lequel nous avons tenté à répondre à certaines questions relatives à notre sujet de recherche : le statut de l’erreur dans les différentes méthodologies de l'enseignement de FLE afin de définir la notion d'erreur puisla distinguer de la faute. Puis, dégager une typologie d’erreurs ; l’importance de l’erreur et le droit à l’erreur en langue notamment étrangère. En deuxième section, nous sommes passés en classe de comprendre ce qui se passe effectivement lors de la production écrite et de son évaluation. Le deuxième chapitre est consacré à un travail de terrain dans lequel nous décrivons le contexte de l’expérience et son déroulement ainsi que l’analyse de données |
URI: | http://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/15024 |
Appears in Collections: | Faculté des Lettres et des Langues FLL |
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