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http://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/23786
Title: | Etude de l’impact des cités collectives participatives Sur la vie communautaire. -Cas d’étude Biskra |
Authors: | SARRA, ZEGHICHI |
Keywords: | Habitat collectif social participatif, interactions sociales |
Issue Date: | 2015 |
Abstract: | L’habitat collectif représente la forme la plus imposante du paysage urbain de la plupart des villes. L’Algérie a connus ce type d’habitat d’une manière massive durant les années 70 à travers les Z.H.U.N. A l’époque, de grands programmes de logements collectifs ont été lancés partout en Algérie. Cependant dans la vie pratique ce type d’habitat s’est avéré source de nombreux dysfonctionnement. Contrairement à ce qui a été prédit il a été plutôt support de nombreux malaises. A l’aube de l’an 2000, l’Algérie a eu recours à de nouvelles formes d’habitat basé sur des formules de financement visant la participation de l’habitant au coût du logement. A l’instar des villes algériennes, les villes sahariennes, dont entre autre Biskra, notre cas d’étude, ont bénéficié de ces programmes et ont connus l’essor du « logement collectif participatif ». Sur le terrain, ces nouvelles cités ne se distinguent pas seulement par la spécificité de leur financement à caractère « participatif ». Afin de faire face aux problèmes des Z.H.U.N, des nouveaux règlements urbains ont été instaurés pour veiller à ce que les cités participatives soient livrées achevées : Avec des espaces extérieurs finis contrairement au collectif social. D’autre part, poussés par la recherche de la rationalité dans l’usage du sol, les promoteurs ont eu recours à des nouvelles configurations urbaines (plus fermées) à l’encontre des configurations très ouvertes du collectif social. Ce mémoire tend à appréhender cette problématique par le biais du questionnement suivant: Ce type d’habitat a-t-il permit d’impulser une dynamique participative chez les habitants du collectif ? Notre hypothèse principale étant que l’habitat collectif participatif à travers les mesures prises est susceptible de constituer un cadre plus propice d’interaction sociale et d’effervescence de la vie communautaire à l’opposé de l’habitat social qui était source de malaises. La recherche est fondée sur des enquêtes exhaustives couvrant l’ensemble des cités participatives occupées depuis plus de 2 ans dans la ville de Biskra et tente à partir de questionnaire, d’interviews et d’observations puisées dans le vécus quotidien de répondre à ces questionnements. Outre le haut degré d’interactions sociales, le bon niveau d’entretien et de prise en charge des espaces extérieurs et intérieurs communautaires, l’investigation a mis en exergue de nombreux indicateurs révélant l’existence d’un dynamisme participatif dans certaines cités et les prémices de l’esprit participatif dans d’autres. Ce dynamisme s’explique en premier lieu par la pression des problèmes rencontrés au début de l’occupation des cités, mais aussi par le cadre réglementaire qui a permit la création de nombreuses associations avant même l’installation des occupants dans leurs logements. Les configurations urbaines plus fermées des cités sociales participatives ont été plus propices aux interactions sociales, renforçant le degré de connaissance entre occupants et facilitant l’esprit d’entraide et de prise en charge des espaces communautaires |
URI: | http://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/23786 |
Appears in Collections: | Département d'Architecture |
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