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Title: Structure et dynamique de l’avifaune des milieux steppiques présahariens et phoenicicoles des Ziban
Authors: Farhi, Yacine
Keywords: avifaune.structure.répartition.statut.steppe.palmeraie.ziban
Issue Date: 2014
Abstract: La présente étude à a pour principal objectif une contribution à la connaissance de la structure et du fonctionnement du peuplement avien de la région du Ziban et des milieux présahariens. Nous avons appliqué plusieurs méthodes d’échantillonnage (IPA, EFP, IKA, Comptage exhaustive, indice de présence) en fonction du milieu et de la catégorie avifaunistique. Les stations retenues regroupent une mosaïque représentative des biotopes des écosystèmes emblématiques des Ziban : 09 palmeraies et 08 formations steppiques. Nous avons ainsi réalisé 340 points d’écoute pour les IPA et 170 EFP permettant de mener un diagnostic écologique et une approche cartographique par le biais du système information géographique (SIG). Nous avons dressé une liste de 136 espèces représentant 19 ordres et 49 familles. Les 62 espèces nicheuses que nous avons dénombré se scindent en 47 sédentaires, 14 migrateurs nicheurs et une espèce nicheuse occasionnellement). Les formations steppiques arborées présente une richesse plus élevée avec un maximum de 34 espèces au niveau des tamaricacées, 33 espèces au niveau des steppes arborées d’Ain Zatout ; 28 espèces au niveau des Dayas ; de 29 à16 espèces au niveau des palmeraies. Les richesses moyennes sont plus élevées dans les formations arborées avec 7,75 espèces au niveau des Dayas, 7,7 espèces au niveau des Tamaricacées. En revanche, au niveau des formations steppiques on note une valeur maximale de 4,3 espèces au niveau de la steppe halophyte et la steppe à Haloxylon articulatum. Les valeurs de diversité de l’avifaune des différents milieux sont élevées dans les formations arborées et les palmeraies. En termes d’abondance le moineau hybride est l’espèce la plus abondante au niveau des palmeraies avec une abondance relative moyenne de 34,62% (± 5,77). Cette espèce est toujours dominante au niveau des Tamaricacées ripisylves d’Ourlal (57,22%), et la tamaricacée de Saada (19,4 %). Au niveau des Dayas c’est le Galerida cristata qui est le plus abondant (12,46%), cette dernière espèce est aussi dominante au niveau de la steppe présaharienne de Besbès (41,22%.), de la steppe halophytes de Selgua (35,14%) et des steppes psammophytes de Ain Ben Noui(36,56%). alors que dans les formations liées aux reliefs de la région des Ziban c’est Galerida theklaequi est la plus abondante avec une abondance 34,79% au niveau de la steppes Alfa tenassissima au Niveau d’El Kantara et 12,61% au niveau de la steppe arborée d’An Zatout. le facteur topographique semble être à l’origine d’une probable ligne de démarcation entre d’une part les espèces typiquement steppiques acclimatés aux terrains avec peu de dénivelé et une végétation basse et des recouvrements très faibles et de l’autre coté une avifaune des escarpements rocheux du nord de la région des Ziban qui constitue sur le pan géographique la limite de la région des hauts plateaux et le plateau présahariens avec des espèces dont le mode d’alimentation et de reproduction est adapté à la vie dans les éboulis. Le deuxième facteur concernerait la complexité de la végétation, avec d’un coté l’avifaune steppique terrestre, qui s’oppose aux espèces arboricoles des formations arborées et des palmeraies.
URI: http://archives.univ-biskra.dz/handle/123456789/25234
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